La loi morale dans mon cul.
Je découvre cette phrase de Camus : "Quand nous serons tous coupables, ce sera la démocratie." Il y a souvent un réel plaisir à ne pas savoir la signification précise qu'un auteur a voulu donner à l'expression de sa pensée, faute de disposer du contexte : le nivellement par le bas, le protestantisme, l'État-policier (qui entretient des rapports évidents à l'individualisme : si chacun est responsable de soi, c'est chacun qu'il faut surveiller, car le danger peut venir de n'importe qui... Hortefeux, c'est une vraie tendance de la démocratie), la prise en charge par l'individu de sa culpabilité, et, tant qu'on y est, de celle des autres (Sartre !)... les interprétations se bousculent, et tant pis si elles ne correspondent pas à ce que Camus a voulu dire. Je vous laisse y rêver en partant au boulot ou pointer au chômage.
Un petit divertissement tout de même pour votre début de semaine : dans deux semaines, sans doute n'aurez-vous rien de mieux à faire que de "Rêver le capitalisme" !, ceci avec une sacrée bande d'enculés-enculistes. Restons à Saint-Germain-des-Prés, cela fait irrésistiblement penser à Vian et à sa Java des bombes atomiques : "La seule chose qui compte, c'est l'endroit ousqu'elle tombe..."
Y a quelqu'chose qui cloche là-dedans !
Un petit divertissement tout de même pour votre début de semaine : dans deux semaines, sans doute n'aurez-vous rien de mieux à faire que de "Rêver le capitalisme" !, ceci avec une sacrée bande d'enculés-enculistes. Restons à Saint-Germain-des-Prés, cela fait irrésistiblement penser à Vian et à sa Java des bombes atomiques : "La seule chose qui compte, c'est l'endroit ousqu'elle tombe..."
Y a quelqu'chose qui cloche là-dedans !
Libellés : A. Camus, Enculisme, Hortefeux, Kant, Sartre, Vian, Voxnr
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