L'amour physique est sans issue.
Une parenthèse pour se divertir ce matin, avec une histoire dont j'ignore absolument si elle est vraie, mais qui circulait dans le milieu homo pendant les années 70 et dont je ne pense pas qu'elle figure dans le biopic consacré à l'intéressé, en salles aujourd'hui.
Tout le monde connaît la légende urbaine selon laquelle ce n'est pas en changeant une ampoule au sortir du bain mais en jouant imprudemment avec un vibromasseur que notre Clo-Clo national se serait électrocuté - la mort transforme la vie en destin, comme dit l'autre. L'historiette de ce jour est du même tonneau.
Or doncques, l'interprète de Belles belles belles aurait ce soir-là - Viens à la maison - fait monter un grand noir chez lui. Jusqu'ici, rien que de très normal, c'est Comme d'habitude. L'athlète nègre s'applique (Un peu d'amour, beaucoup de haine) à enfiler consciencieusement Le mal aimé.
Ça s'en va et ça revient, Serre-moi, griffe-moi, Je tiens un tigre par la queue, L'amour c'est comme ça, Vivre que c'est bon, etc., tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'à ce qu'il s'avère que l'étalon, peut-être trop membré pour les capacités d'accueil du Chanteur malheureux, y a coincé son Jouet extraordinaire.
Rien à faire, impossible de bouger, impossible de sortir, Clo-Clo s'est refermé, le nègre est bloqué dans le couloir de la mort.
Si j'avais un marteau... Le tapin ne perd pas pour autant la tête, ramasse son François, et à bout de bras comme de bite l'entraîne dans la cuisine. Il commence à farfouiller dans le tiroir à couverts. Le Pantin sodomisé comprend ce qui passe par la tête de son esclave, essaie de l'en empêcher, Stop, au nom de l'amour !, mais l'autre ne s'en laisse pas compter, Tu as tes problèmes, moi j'ai les miens, et Tout éclate, tout explose, le couteau fait son oeuvre, l'anus du chanteur préféré des Français et de Gilles Deleuze est fendu juste ce qu'il faut pour que le prostitué retrouve sa liberté.
Claude François appelle les urgences au téléphone (J'attendrai...), rejoint Clopin Clopant son lit, sanglote, laisse ses Pleurs sur l'oreiller.
Plus qu'à l'amour la suite appartient à la médecine et à la couture, je m'arrête donc là.
- Évidemment, on pourrait faire plein de théories sur la double vie des stars, les médisances et le masochisme des pédés, l'hypocrisie de la France de Michel Drucker (et d'un autre pédéraste notoire, Serge Gainsbourg), etc. Voire même, et dans une autre optique, l'innocence de tout désir. - Mais est-ce bien l'heure de la théorie ?
Libellés : Claude François, Deleuze, Drucker, Gainsbourg, Malraux
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