mercredi 11 avril 2018

La France telle qu'en elle-même elle s'euthanasie.

Pas de Daudet aujourd’hui, pas de Syrie non plus - j’avais commencé quelques réflexions à ce sujet -, mais du Fabius ! Ce qui n’est pas sans rapport d’ailleurs, vu ce qu’il a pu dire de Bachar el-Assad il y a quelques années, et vu ce que Daudet aurait pu écrire sur lui. Mais ce n’est pas le thème du jour. Je trouve donc cette phrase de notre ancien ministre, citée (http://www.lectures-francaises.info/2018/04/03/quand-la-patrie-est-trahie-par-la-republique/) par Jean Raspail, lequel s’insurge avec raison contre la confusion entre la France et République, au profit bien sûr exclusif de celle-ci : 

"Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d’une jeune Française issue de l’immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République." 

Sur le fond, il faut bien comprendre que c’est le « vivre pleinement » qui est le plus révélateur - d’autant qu’une Marianne « visible », comme le sont certaines minorités, ne ferait pas aimer plus la France par lesdites minorités. Pour « vivre pleinement les valeurs de la République », il faut « mourir pleinement » en tant que Français, somme toute. C’est le souhait de beaucoup de monde, il est regrettable, et parfois quelque peu décourageant, que ce soit aussi le soit d’un certain nombre de Français, jeunes convertis au « vivre ensemble » qui va les bouffer ou vieux juste bons à se lamenter sur une situation dans laquelle ils ont une part de responsabilité. - Vincent Lambert, lui, aimerait bien ne pas « mourir pleinement », mais ce n’est manifestement pas lui qui décide. Le socialisme est mortifère, Macron de ce point de vue est socialiste, je le répète depuis le début. 


( "Une part de responsabilité", c’était le sujet que je souhaitais aborder : si l’armée française participe à une attaque sur la Syrie, en quoi y suis-je pour quelque chose ? - A suivre…)