mardi 23 octobre 2018

Baudelaire, les femmes, la métaphysique, Montesquieu, les pédés...

Continuons, brièvement ce jour. On peut formuler autrement ce que nous écrivions hier : l’homme est métaphysiquement autonome, la femme ne l’est pas. Dit comme ça, cela peut blesser nos sensibilités modernes, mais cela prouve une fois de plus que la nature est bien faite : si la femme aussi était métaphysiquement autonome, elle ne chercherait pas à faire progresser l’homme, comme elle le fait, quitte à lui casser les bonbons, afin qu’il soit vraiment ou qu’il reste l’appui dont elle a besoin - et lui resterait bien plus assis, pour employer un terme rimbaldien, qu’elle ne lui permet de l’être. (La femme choisit un homme en grande partie pour son potentiel, là où l’homme la choisit pour ce qu’elle est au moment où il a envie d’elle.)

Ce sont les petits inconvénients nécessaires de la complémentarité entre les sexes. L’un des plus agaçants serait que le plaisir réveille Madame alors qu’il a plutôt tendance à donner à Monsieur envie d’un bon petit somme. Cela peut générer certes des frustrations et des malentendus, mais si les deux s'endormaient, ce serait encore pire, et il fallait bien que Dame Nature trouve un moyen de siffler la fin de la récréation tout en laissant une possibilité au jeu de se continuer. A charge pour les protagonistes de trouver un équilibre… 

On peut broder sur ce thème, rappeler ainsi que c’est grâce à ce genre de dissymétries que la vie quotidienne ne ressemble pas à une boite homo, la répartition des rôles et des rythmes entre les sexes permettant d’éviter ce genre de débordement monotone ; ou, dans le sens inverse, constater encore une fois avec tristesse que l’expansion de l’homosexualité féminine, très visible en tous cas dans les rues de Paris en ce moment (je vais me prendre un sociologue dans la gueule comme Charlotte d’Ornellas, avec des remarques de ce genre…), va de pair, conséquence d’ailleurs sans doute plus que cause, avec cet amollissement des jeunes mâles Français, si gentils


Répétons pour finir que dissymétrie ne signifie pas nécessairement inégalité. Montesquieu disait ainsi que la femme étant plus intelligente (ou plus rusée) que l’homme, il était bon qu’il soit protégé par la loi contre elle, afin qu’elle ne l’écrase pas trop. Le patriarcat comme rétablissement de l'égalité entre les sexes... Ce serait ma citation du jour si j’arrivais à retrouver cette phrase dans les archives de ce comptoir, ou dans mes vieilles prises de note, que les mises à jour de mon ordinateur ne me permettent plus de lire, c’est bien le progrès, c’est aussi négationniste que feu Faurisson, Dieu ait son âme… Bref, vous avez compris le propos, et si je retrouve cette phrase je vous la transcris avec plaisir.