lundi 16 octobre 2006

Mais qui sont ces délinquants immigrés qui viennent prendre le boulot de nos gangsters ?

Il fut un temps où une sirène de voiture de police était un bruit désagréable et inquiétant.

Il fut un temps où nous ne prenions pas la parole des policiers pour argent comptant.

Il fut un temps où de bons petits français

mesrine-enfant

(on se croirait dans Les choristes, pauvres de nous) savaient manifester avec virulence leur désaccord avec la société.

mesrine-srpj


Cela ne les empêchait certes pas de profiter de la vie,

historia-mesrine-2

ni d'avoir de bons copains - de bons Français eux aussi.

Charlie-Bauer

besse


Mais bien sûr, malgré une dernière rencontre, malgré une dernière promesse,

sylvia-jeanjacquot-1978

le métier de truand n'est pas sans risque.

Exercé, sinon avec honnêteté, n'en demandons pas trop, du moins avec conscience professionnelle, il finit par venir à bout des plus enthousiastes :

mort





Nous sommes encore un pays riche, puisque désormais nous sous-traitons la délinquance. Ach, dès qu'il y a un risque à prendre, plus un Français nulle part !





(J'entends aller bon train les commentaires de ceux qui font des chateaux chez Voltaire... A ma gauche, "fascination pour la force brute, pour la violence...", "Mesrine était un tueur, il ne faut jamais l'oublier..." A ma droite (ou le contraire), "le nul, le démago, des crapules comme Renaud ou Vincent Cassel se sont amourachées de Mesrine, et il veut nous la jouer provocateur..." Ach, chacun voit midi à sa porte, il est tard, je vais me coucher. Bonne nuit les petits ! Bonne chance aux flics de banlieue !)

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