Mon automne, monotone, mon atome.
"Hourra pour la Corée du Nord ! Depuis hier matin, la Corée du Nord est plus forte et plus fière."
Cela devient d'un commun, la bombe... Blague à part, si l'on en croit Dominique Lorentz,
c'est suite à un échange de bons procédés entre la France et Israël, sous l'égide des Etats-Unis, que la France aurait développé son industrie nucléaire et mis au point sa bombe du même nom.
D'après D. Lorentz, les Etats-Unis, durant la guerre froide, avaient besoin d'une tête de pont en Europe continentale pour riposter rapidement à une éventuelle attaque atomique soviétique. L'Allemagne ne pouvant tout de même pas être décemment choisie, la France fut élue. Par ailleurs, beaucoup de scientifiques juifs exilés d'Allemagne, ou plus généralement d'Europe, durant les années 30-40, ayant participé à l'élaboration de la bombe américaine avant que de s'installer en Israël, il aurait été décidé l'accord suivant : Israël aidait, par des transferts d'information, la France à créer sa joyeuseté atomique, en échange de quoi la France mettait sa puissance industrielle au service d'Israël pour lui rendre dans un second temps la réciproque. Ce qui permettait aux Etats-Unis de ne pas se mêler trop ouvertement de cette histoire, à la France - et à de Gaulle, arrivé entretemps au pouvoir - de sauver la face et de faire croire à son peuple qu'elle était encore une puissance importante au moment même où sa dépendance vis-à-vis des Etats-Unis s'affirmait de la façon la plus décisive, et, accessoirement, au jeune Shimon Peres (vous connaissez la blague israélienne : "En Israël il y a deux choses éternelles : la guerre, et Shimon Peres.") de s'installer à Matignon, dans un bureau proche de celui du premier ministre, pour vérifier la bonne marche de ces affaires. On comprend mieux, dans ce contexte, la richesse des liens atlantistes et franco-israéliens.
Encore un peu de piquant : des fuites commençant à se produire, il fallut trouver un pays-relais pour certaines expériences. L'Afrique du Sud, si proche de nos chers droits de l'homme et par ailleurs notoire refuge d'anciens nazis, fut choisie, précisément pour son isolement diplomatique. La raison d'Etat a ses raisons que la morale préfère ne pas connaître.
A propos de morale, il n'y en a évidemment pas concernant la Corée du Nord. Je profitais de l'occasion pour faire de la publicité pour un livre qui n'a pas été démenti par l'Etat, simplement ignoré par la presse, malgré, notons-le, une préface d'Alexandre Adler. Je précise à l'attention des "anti-complotistes" que Dominique Lorentz n'a pas mené d'enquête spectaculaire, n'a pas contacté de "gorge profonde" plus ou moins crédible : elle s'est contentée de lire toutes les coupures de presse imaginables et d'ajouter 2 et 2.
A l'occasion, le sujet s'y prêtant, je vous raconterai ce qu'elle révèle sur les liens nucléaires franco-iraniens, un autre sujet d'actualité.
Apocalypse now !
Cela devient d'un commun, la bombe... Blague à part, si l'on en croit Dominique Lorentz,
c'est suite à un échange de bons procédés entre la France et Israël, sous l'égide des Etats-Unis, que la France aurait développé son industrie nucléaire et mis au point sa bombe du même nom.
D'après D. Lorentz, les Etats-Unis, durant la guerre froide, avaient besoin d'une tête de pont en Europe continentale pour riposter rapidement à une éventuelle attaque atomique soviétique. L'Allemagne ne pouvant tout de même pas être décemment choisie, la France fut élue. Par ailleurs, beaucoup de scientifiques juifs exilés d'Allemagne, ou plus généralement d'Europe, durant les années 30-40, ayant participé à l'élaboration de la bombe américaine avant que de s'installer en Israël, il aurait été décidé l'accord suivant : Israël aidait, par des transferts d'information, la France à créer sa joyeuseté atomique, en échange de quoi la France mettait sa puissance industrielle au service d'Israël pour lui rendre dans un second temps la réciproque. Ce qui permettait aux Etats-Unis de ne pas se mêler trop ouvertement de cette histoire, à la France - et à de Gaulle, arrivé entretemps au pouvoir - de sauver la face et de faire croire à son peuple qu'elle était encore une puissance importante au moment même où sa dépendance vis-à-vis des Etats-Unis s'affirmait de la façon la plus décisive, et, accessoirement, au jeune Shimon Peres (vous connaissez la blague israélienne : "En Israël il y a deux choses éternelles : la guerre, et Shimon Peres.") de s'installer à Matignon, dans un bureau proche de celui du premier ministre, pour vérifier la bonne marche de ces affaires. On comprend mieux, dans ce contexte, la richesse des liens atlantistes et franco-israéliens.
Encore un peu de piquant : des fuites commençant à se produire, il fallut trouver un pays-relais pour certaines expériences. L'Afrique du Sud, si proche de nos chers droits de l'homme et par ailleurs notoire refuge d'anciens nazis, fut choisie, précisément pour son isolement diplomatique. La raison d'Etat a ses raisons que la morale préfère ne pas connaître.
A propos de morale, il n'y en a évidemment pas concernant la Corée du Nord. Je profitais de l'occasion pour faire de la publicité pour un livre qui n'a pas été démenti par l'Etat, simplement ignoré par la presse, malgré, notons-le, une préface d'Alexandre Adler. Je précise à l'attention des "anti-complotistes" que Dominique Lorentz n'a pas mené d'enquête spectaculaire, n'a pas contacté de "gorge profonde" plus ou moins crédible : elle s'est contentée de lire toutes les coupures de presse imaginables et d'ajouter 2 et 2.
A l'occasion, le sujet s'y prêtant, je vous raconterai ce qu'elle révèle sur les liens nucléaires franco-iraniens, un autre sujet d'actualité.
Apocalypse now !
Libellés : A. Adler, Apocalypse, Corée, Lorentz, Peres
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