Rien de nouveau sous le soleil (stalinien).
La grande fréquence des récupérations publicitaires de mythes révolutionnaires des XIXè et XXè siècles ("Luttons pour notre pouvoir d'achat avec Leclerc", ce genre d'âneries) choque et désole dans un premier temps, mais, c'est triste à dire peut-être, répond tout de même à une certaine logique. Il n'y a pas loin de l'homme nouveau - appelons-le homo emancipatus - de certaines utopies de gauche à l'homme nouveau - appelons-le homo consommatus - des utopies néo-libérales actuelles. On ne fera néanmoins pas l'injure aux premières de confondre la noblesse de certains des rêves dont elles étaient porteuses (comme les mères du même nom : c'est au moment de l'accouchement que les problèmes se posent vraiment) avec l'ignoble et cauchemardesque "dimanche de la vie" dont nous sommes censés nous lécher les babines, où la seule trace de vie en commun librement assumée (car pour ce qui est des rivalités mimétiques autour de la consommation...) serait le dépôt d'un bulletin dans une enveloppe de temps à autre, pour choisir qui nous permettra de dépenser notre argent avec le plus de bonne conscience.
Ach, je moralise... J'allais apporter un soutien platonique à Pascal Sevran, mais j'apprends ce matin chez l'une de nos inénarrables bonnes consciences qu'après avoir dignement renâclé il a fini par présenter ses "excuses". Je me contenterai donc d'un message d'estime, à Georges Frêche et aux "ultras" du PSG, non pas pour ce qu'ils ont dit (quoique G. Frêche n'ait pas tort : "Les blancs sont nuls", et il y a de quoi avoir honte) ou fait, que pour, à ma connaissance, ne pas s'être mis à genoux devant tous les pauvres types qui ont assez de temps et croient avoir assez de neurones à perdre pour leur demander en hurlant de s'aligner sans protester sur ce que pensent les honnêtes gens, pour exiger d'eux qu'ils se soumettent préalablement à toute discussion. Ne pas céder à de telles injonctions, et surtout ne pas s'agenouiller devant de telles canailles, vaut bien, toutes choses égales par ailleurs, un petit coup de chapeau.
Ach, je moralise... J'allais apporter un soutien platonique à Pascal Sevran, mais j'apprends ce matin chez l'une de nos inénarrables bonnes consciences qu'après avoir dignement renâclé il a fini par présenter ses "excuses". Je me contenterai donc d'un message d'estime, à Georges Frêche et aux "ultras" du PSG, non pas pour ce qu'ils ont dit (quoique G. Frêche n'ait pas tort : "Les blancs sont nuls", et il y a de quoi avoir honte) ou fait, que pour, à ma connaissance, ne pas s'être mis à genoux devant tous les pauvres types qui ont assez de temps et croient avoir assez de neurones à perdre pour leur demander en hurlant de s'aligner sans protester sur ce que pensent les honnêtes gens, pour exiger d'eux qu'ils se soumettent préalablement à toute discussion. Ne pas céder à de telles injonctions, et surtout ne pas s'agenouiller devant de telles canailles, vaut bien, toutes choses égales par ailleurs, un petit coup de chapeau.
Libellés : Ecclésiaste, Frêche, Libéralisme, marxisme, PSG, Sevran
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