Parler des autres, c'est parler de soi,
disait en substance Jean Renoir. Parler de soi, c'est aussi un peu parler des autres. Depuis quelques semaines, je ne sais plus quoi lire, je commence des livres que pour des raisons en apparence variées je laisse vite tomber. J'ai fini par m'apercevoir, alors que je pensais avoir trouvé une bouée de sauvetage, ou un point d'ancrage, avec La femme pauvre de Bloy et que j'ai dû constater, avec autant de surprise que de déception, que le premier chapitre me semblait bourré de procédés grossiers, j'ai fini par m'apercevoir, disais-je, que quelque chose n'allait pas, et que ce quelque chose venait de bibi.
Au vrai, il ne s'agit ici que de clarifier encore un thème autour duquel je tourne depuis des mois. Avec tout le respect que je leur dois et la reconnaissance que je leur porte, Alain Soral et Marc-Édouard Nabe ne me sont plus très utiles - surtout le premier - pour ce que je recherche maintenant. (Quant à Jean-Pierre Voyer, le bougre n'écrit presque plus, en tout cas pas assez pour des accros de mon genre et de mon copain Ph., c'est bien triste. - Ceci dit, je ne lui écris de mon côté pas beaucoup, lacune que je promets publiquement de réparer sous peu.)
Donc : je me sens dans un entre-deux où les guides sont rares. (Massignon ? Je ne sais pas.) J'imagine que ce n'est pas bien original, et j'en suis même plutôt content. Mais cela peut expliquer à quel point je ressasse les mêmes choses ces derniers temps, un peu comme un alpiniste bloqué dans un coin assure pour la trentième fois ses appuis alors que ceux-ci ne lui sont pas si utiles que ça.
Une remarque générale par ailleurs, assez proche de A.S. et MEN pour le coup. La vie des gens est chiante, des privilégiés qui ne veulent que garder leurs privilèges à ceux qui galèrent et qui vivent une galère bien prosaïque et bien sinistre. Difficile pour un romancier d'en sortir quelque chose d'intéressant. Même les Rastignac, ma foi, ne sont plus bien drôles, peut-être sont-ils les plus pathétiques de tous par leur adhésion inconsciente aux « valeurs » d'une société en voie d'autodestruction. En revanche, l'époque est stimulante - inquiétante bien sûr, mais stimulante. D'où que les gens qui nous parlent, au sens où ils nous intéressent, se situent dans une optique sociologique, quitte à ce qu'il y ait un peu d'abus de langage de la part d'Alain Soral dans l'usage de ce terme, ou travaillent très au près d'un certain réel, intime et politique, comme dans le cas de Marc-Édouard Nabe.
- Ceci posé, l'argent, l'antre de ma douce et Dieu attendent (quoique...), ensemble ou séparément, que je les recherche, aide-toi et le fric, le vagin et le Ciel t'aideront, donc : à bientôt.
Au vrai, il ne s'agit ici que de clarifier encore un thème autour duquel je tourne depuis des mois. Avec tout le respect que je leur dois et la reconnaissance que je leur porte, Alain Soral et Marc-Édouard Nabe ne me sont plus très utiles - surtout le premier - pour ce que je recherche maintenant. (Quant à Jean-Pierre Voyer, le bougre n'écrit presque plus, en tout cas pas assez pour des accros de mon genre et de mon copain Ph., c'est bien triste. - Ceci dit, je ne lui écris de mon côté pas beaucoup, lacune que je promets publiquement de réparer sous peu.)
Donc : je me sens dans un entre-deux où les guides sont rares. (Massignon ? Je ne sais pas.) J'imagine que ce n'est pas bien original, et j'en suis même plutôt content. Mais cela peut expliquer à quel point je ressasse les mêmes choses ces derniers temps, un peu comme un alpiniste bloqué dans un coin assure pour la trentième fois ses appuis alors que ceux-ci ne lui sont pas si utiles que ça.
Une remarque générale par ailleurs, assez proche de A.S. et MEN pour le coup. La vie des gens est chiante, des privilégiés qui ne veulent que garder leurs privilèges à ceux qui galèrent et qui vivent une galère bien prosaïque et bien sinistre. Difficile pour un romancier d'en sortir quelque chose d'intéressant. Même les Rastignac, ma foi, ne sont plus bien drôles, peut-être sont-ils les plus pathétiques de tous par leur adhésion inconsciente aux « valeurs » d'une société en voie d'autodestruction. En revanche, l'époque est stimulante - inquiétante bien sûr, mais stimulante. D'où que les gens qui nous parlent, au sens où ils nous intéressent, se situent dans une optique sociologique, quitte à ce qu'il y ait un peu d'abus de langage de la part d'Alain Soral dans l'usage de ce terme, ou travaillent très au près d'un certain réel, intime et politique, comme dans le cas de Marc-Édouard Nabe.
- Ceci posé, l'argent, l'antre de ma douce et Dieu attendent (quoique...), ensemble ou séparément, que je les recherche, aide-toi et le fric, le vagin et le Ciel t'aideront, donc : à bientôt.
Libellés : Balzac, Bloy, Dieu, Les vingt plus belles actrices, Marylin, Massignon, Moi, Nabe, Renoir, Soral, Un ami, Voyer
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