Dette partout, justice nulle part.
Ça y est, j’ai retrouvé le livre d’Emmanuel de Waresquiel sur le procès de Marie-Antoinette, voici un des premiers compléments à la séquence consacrée aux citations de M. Fumaroli :
"Nous savons aujourd’hui que le déficit des dernières années du règne de Louis XVI était essentiellement dû au coût exorbitant de l’intervention française dans la guerre d’Indépendance américaine [ce qui s’appelle perdre sur tous les tableaux : se ruiner, provoquer la révolution chez soi, et contribuer à la naissance du monstre États-unien. Brelan d’as !]. On parle toujours du règne pacifique de Louis XVI, mais la France a été en guerre contre l’Angleterre pendant six ans, de 1778 à 1783. Les dépenses de cour représentent 42 millions de livres en 1789, soit 6,5% du total des dépenses de l’État, à peu de choses près, les mêmes que sous l’Empire et la Restauration. En revanche, la même année, le service de la dette absorbe la somme fantastique de 241 millions de livres, soit 41% des dépenses."
La dette, tiens donc…
<< Home