vendredi 24 mars 2006

Un peu de Muray.

Finalement, c'est la réalité qui se charge de rendre le meilleur des hommages possibles à la mémoire de Philippe Muray. La croquignolette histoire du conflit entre un "artiste" et des militants écologistes autour d'une "œuvre" composée de six robinets d'eau coulant pendant un an (!), ceci afin de dénoncer nos tendances au gâchis (!!), lui aurait certainement plu. Et j'ai pu voir hier une affiche promotionnelle d'un salon de la fête, ou quelque chose de ce genre, proposé par la Ville de Paris, laquelle affiche vantait l'intéressant concept de "teufeuse équitable" à propos d'une intervenante soutenant les fêtes typiquement africaines. Pauvre langue française, Delanoe tâche de sang intellectuelle, mon sida mental dans ton cul, salope.

Le site du Grece met en ligne un ancien article de présentation de l'œuvre de Muray, qui me semble une bonne introduction (avec tout de même une impasse sans doute pas innocente sur son catholicisme). L'auteur évite le péril qui menace désormais les textes de Muray, à savoir leur récupération par la tendance "réactionnaire", Finkielkraut-Taguieff (outre l'article de Taguieff déjà cité récemment, on peut consulter cette analyse). Il y a tout de même autre chose à faire avec ce qu'il a pu produire de mieux.

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