Réac(tif). (Ajout le 28.04.)
La vie sans Marc-Edouard Nabe ne serait fondamentalement pas moins belle, mais elle serait moins drôle, ainsi que le prouve son nouveau tract, disponible sur les murs de Paris (rue Gît-le-Coeur notamment)... mais pas encore sur son site, que je vous encourage donc à surveiller ces prochains jours, notamment si vous êtes déjà convaincu que je suis complètement lepénisé et soralisé.
Je sais, c'est une annonce un peu frustrante. Ceux qui en ont l'occasion peuvent se promener dans le quartier latin, même si, avec le beau temps, les touristes y pullullent - et lorsque l'on accélère le pas pour contourner leur rythme si tristement pachydermique, l'on risque fort d'être renversé par les innombrables joggeuses, un peu trop souvent blondes pour être toutes françaises d'ailleurs, que le réchauffement de la planète nous envoie sur le rable dès fin février début mars. On ne m'ôtera pas de l'idée que l'énergie corporelle n'est pas indéfiniment cumulable et que ces dames seraient mieux inspirées d'utiliser la leur à des activités plus agréables, plus amusantes, et, en principe, moins masochistes. Au lieu de quoi elles s'épuisent à être sérieuses, massacrent leur poitrine, et, plus généralement, s'échinent à ruiner le fragile équilibre entre chair et muscles qui fait leur charme, comme écrit quelque part, justement, Alain Soral, au lugubre profit de ceux-ci.
Encore dois-je peut-être m'estimer heureux que les températures "clémentes" n'aient pas encore fait refleurir le doux son des tam-tam, qui pour toujours m'empêchera de trouver vraiment sympathiques les élégants noirs glandeurs qui m'empoisonnent la vie avec ces laïus si paresseux. Ach, eux au moins gardent leur énergie pour la gaudriole, eux au moins aiment les femmes bien en chair - ce qui prouve de nouveau que les joggeuses se cassent le cul pour rien, il ne leur reste que les esclaves salariés blancs et impuissants pour peloter le peu qu'il en reste. Heureusement, le CRAN oeuvre sans relâche pour que les "noirs de France" rejoignent ce si enthousiasmant troupeau des esclaves salariés, loin des stéréotypes néo-coloniaux dont je suis si lamentablement solidaire.
(Avez-vous remarqué ces femmes grassouillettes se promenant fièrement dans la rue au bras d'un étalon noir, en permanence sur leurs gardes, comme une lionne surveillant ses enfants, face à toute tentative d'approche de la part d'une sportive de service ? Cela me rappelle, bien que le rapport soit j'en conviens un peu lointain, ce que raconte Hérodote sur je ne sais plus quelle peuplade barbare, qui avait un original système pour marier ses jeunes filles : les plus belles étaient mises aux enchères, et l'argent ainsi recueilli servait de dot aux plus laides. Tout le monde y gagnait quelque part, toutes les filles étaient mariées, l'avenir de la tribu était assuré. Pas mal, non ?)
Bon, je m'arrête, mais je ne suis pas responsable du beau temps ni du réchauffement de la planète. Lesquels ne sont pas non plus directement responsables de ce que les jeunes femmes se déshabillent au moindre rayon de soleil - ce qui fait que, l'hiver, on peut regarder avec plaisir les jolies filles, alors que, l'été, il faut aussi supporter les moches (je laisse les lectrices transposer selon leur point de vue. Par ailleurs, on ne m'otera pas non plus de l'idée que la libido ainsi investie dans la jouissance de se faire regarder est en partie perdue pour la consommation de l'acte).
Pas que les jeunes femmes, d'ailleurs, c'est aussi ça le drame. J'ai brièvement évoqué, il y a longtemps, le livre La génération lyrique de François Ricard, consacré à la génération du baby-boom. L'auteur y explique, notamment, que ce que l'on a appelé la révolution sexuelle a surtout consisté, les jeunes filles n'ayant jamais, par définition, eu du mal à trouver des partenaires de jeu (sauf peut-être aux pires heures du triomphe de la bourgeoisie, et encore), à convaincre leurs mères qu'il était de leur devoir moral, vis-à-vis de leur propre féminité, de rester dans la danse aussi longtemps que possible. Ma foi, si les efforts qu'elles doivent consentir pour cela leur apportent assez de plaisir(s) en retour, je n'ai rien à y redire. Mais les mamans peroxydées avec string apparent, l'été, honnêtement... Bon, allez, une journée d'esclave salarié m'attend. A bientôt !
(Ajout le 28.04.)
Concernant le rapport entre exhibitionnisme et libido, voilà ce que l'on trouve au détour d'une page de L'homme sans qualités (ch.109) :
"On peut d'ailleurs considérer comme une règle générale que les femmes qui soignent à l'excès leur apparence sont relativement vertueuses, le moyen usurpant la fin ; tout de même que les grands champions sportifs donnent de médiocres amants, des officiers d'allure particulièrement martiale de mauvais soldats, et que des têtes aux traits particulièrement intellectualisés se révèlent vides comme des cruches." Amen !
Je sais, c'est une annonce un peu frustrante. Ceux qui en ont l'occasion peuvent se promener dans le quartier latin, même si, avec le beau temps, les touristes y pullullent - et lorsque l'on accélère le pas pour contourner leur rythme si tristement pachydermique, l'on risque fort d'être renversé par les innombrables joggeuses, un peu trop souvent blondes pour être toutes françaises d'ailleurs, que le réchauffement de la planète nous envoie sur le rable dès fin février début mars. On ne m'ôtera pas de l'idée que l'énergie corporelle n'est pas indéfiniment cumulable et que ces dames seraient mieux inspirées d'utiliser la leur à des activités plus agréables, plus amusantes, et, en principe, moins masochistes. Au lieu de quoi elles s'épuisent à être sérieuses, massacrent leur poitrine, et, plus généralement, s'échinent à ruiner le fragile équilibre entre chair et muscles qui fait leur charme, comme écrit quelque part, justement, Alain Soral, au lugubre profit de ceux-ci.
Encore dois-je peut-être m'estimer heureux que les températures "clémentes" n'aient pas encore fait refleurir le doux son des tam-tam, qui pour toujours m'empêchera de trouver vraiment sympathiques les élégants noirs glandeurs qui m'empoisonnent la vie avec ces laïus si paresseux. Ach, eux au moins gardent leur énergie pour la gaudriole, eux au moins aiment les femmes bien en chair - ce qui prouve de nouveau que les joggeuses se cassent le cul pour rien, il ne leur reste que les esclaves salariés blancs et impuissants pour peloter le peu qu'il en reste. Heureusement, le CRAN oeuvre sans relâche pour que les "noirs de France" rejoignent ce si enthousiasmant troupeau des esclaves salariés, loin des stéréotypes néo-coloniaux dont je suis si lamentablement solidaire.
(Avez-vous remarqué ces femmes grassouillettes se promenant fièrement dans la rue au bras d'un étalon noir, en permanence sur leurs gardes, comme une lionne surveillant ses enfants, face à toute tentative d'approche de la part d'une sportive de service ? Cela me rappelle, bien que le rapport soit j'en conviens un peu lointain, ce que raconte Hérodote sur je ne sais plus quelle peuplade barbare, qui avait un original système pour marier ses jeunes filles : les plus belles étaient mises aux enchères, et l'argent ainsi recueilli servait de dot aux plus laides. Tout le monde y gagnait quelque part, toutes les filles étaient mariées, l'avenir de la tribu était assuré. Pas mal, non ?)
Bon, je m'arrête, mais je ne suis pas responsable du beau temps ni du réchauffement de la planète. Lesquels ne sont pas non plus directement responsables de ce que les jeunes femmes se déshabillent au moindre rayon de soleil - ce qui fait que, l'hiver, on peut regarder avec plaisir les jolies filles, alors que, l'été, il faut aussi supporter les moches (je laisse les lectrices transposer selon leur point de vue. Par ailleurs, on ne m'otera pas non plus de l'idée que la libido ainsi investie dans la jouissance de se faire regarder est en partie perdue pour la consommation de l'acte).
Pas que les jeunes femmes, d'ailleurs, c'est aussi ça le drame. J'ai brièvement évoqué, il y a longtemps, le livre La génération lyrique de François Ricard, consacré à la génération du baby-boom. L'auteur y explique, notamment, que ce que l'on a appelé la révolution sexuelle a surtout consisté, les jeunes filles n'ayant jamais, par définition, eu du mal à trouver des partenaires de jeu (sauf peut-être aux pires heures du triomphe de la bourgeoisie, et encore), à convaincre leurs mères qu'il était de leur devoir moral, vis-à-vis de leur propre féminité, de rester dans la danse aussi longtemps que possible. Ma foi, si les efforts qu'elles doivent consentir pour cela leur apportent assez de plaisir(s) en retour, je n'ai rien à y redire. Mais les mamans peroxydées avec string apparent, l'été, honnêtement... Bon, allez, une journée d'esclave salarié m'attend. A bientôt !
(Ajout le 28.04.)
Concernant le rapport entre exhibitionnisme et libido, voilà ce que l'on trouve au détour d'une page de L'homme sans qualités (ch.109) :
"On peut d'ailleurs considérer comme une règle générale que les femmes qui soignent à l'excès leur apparence sont relativement vertueuses, le moyen usurpant la fin ; tout de même que les grands champions sportifs donnent de médiocres amants, des officiers d'allure particulièrement martiale de mauvais soldats, et que des têtes aux traits particulièrement intellectualisés se révèlent vides comme des cruches." Amen !
Libellés : Communautarisme, Esclavage, Festivus, Hérodote, Le Pen, Mai 68, Musil, Nabe, Ricard, Soral
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