Il n'y a plus rien.
"M. Grégoire : Ça vous inspire quelque chose, le sexe et le sacré, normalement oui ?
M.-E. Nabe : Oui, bien sûr. Evidemment, le sexe n'est pas sacré, mais en revanche, le sacré est sexuel, et c'est ce qui me passionne le plus."
"On connaît la façon dont les choses se sont passées : la conjonction dans le même film d'une nudité pleine de bonheur et d'un regard-caméra accusateur illustre bien les deux pôles à partir desquels la modernité proprement godardienne, elle-même partie intégrante et constitutive de la modernité cinématographique maintenant disparue, s'est construite. Jean Seberg puis Anna Karina prendront ici la suite de Harriet Andersson, dans des oeuvres qui sans doute surpassent Monika. La maturité sexuelle de Bergman, nettement supérieure à celle du jeune Godard, a accéléré la maturité artistique de celui-ci." (S. Daney)
"Je n'ai pas le courage de regarder en face le déshonneur de mon pays. Le mot de déshonneur me paraît lui-même sans proportion avec les événements et les hommes, je me demande si nous avions encore tant d'honneur à perdre." (G. Bernanos)
Libellés : Bergman, Bernanos, Daney, Godard, H. Andersson, Karina, L. Ullmann, Nabe, Seberg
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