Train spécial pour la catastrophe (Nigger of the day, IV).
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Non, je plaisante... quoique ce film, ou son existence - je ne l'ai pas vu -, continue à me laisser sans voix.
Allez, un peu de jazz dans ce monde de brutes, en couleurs s'il vous plaît :
L'auteur de classique-s'il-en-fut est l'admirable petite tapette à laquelle le Duke rend ici hommage (et qui se rend très bien hommage tout seul) :
Ici, un petit détour par une version plus atypique peut s'avérer... complètement et délicieusement inutile :
Et comme, à part pour aller à Auschwitz (Hitler n'a pas seulement déshonoré l'antisémitisme, comme disait Bernanos, il a aussi désacralisé les trains...), il n'y a rien de mieux qu'un voyage en train, continuons dans la joie et la bonne humeur :
Pour finir, rendons la parole au maître, au seigneur, à l'aristocrate, au Chaplin du jazz (encore une réminiscence hitlérienne, via le Dictateur ?) :
Bon voyage ! Meilleurs voeux !
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Et tant pis si nous n'avons plus de conducteur...
Libellés : Bernanos, Chaplin, Duke Ellington, Hitler, Keaton, Milt Jackson, Nigger of the day, O. Peterson, Payet, Sarkozy, Strayhorn
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