Tu parles, Charles...
Quelques citations du Général, comme ça, pour le plaisir et pour vous montrer que je pense à vous, en dépit de ma faible activité à ce comptoir ces derniers temps :
"La France ne peut être la France sans la grandeur."
"En France, la gauche trahit l'État et la droite trahit la Nation."
"Les Français sont des veaux ; ils font sous eux, et c'est de la bouse..."
"Il n'y a eu de France que grâce à l'État. La France ne peut se maintenir que par lui. Rien n'est plus capital que la légitimité, les institutions et le fonctionnement de l'État."
"La bourgeoisie est d'instinct contre le peuple, mais elle sait très bien, en revanche, utiliser les hommes politiques de gauche, avec qui elle peut dîner en ville. C'est parce qu'elle sait que je ne suis pas de ceux-là qu'elle me combat."
"Nos trouillardes « élites » sont éternellement semblables à elles-mêmes : elles ne cessent jamais de faire dans leur culotte... Jadis, par peur des bolcheviques, elles se sont frileusement jetées dans les bras des Boches, et ça a été la collaboration... Aujourd'hui [1968 : les riches placent de l'argent en Suisse et en Allemagne], elles reprennent la même direction : elles vont terrer leurs écus de l'autre côté du Rhin."
"Mes jeunes amis, vous n'avez encore rien fait tant que vous n'êtes pas morts pour la France."
"Il est vrai que dans cette Europe « intégrée », comme on dit, il n'y aurait peut-être pas de politique du tout ! Cela simplifierait beaucoup les choses !"
au sujet des Allemands : "Ces chevaliers du myosotis qui se font vomir leur bière."
1941 : "Nous savions bien que l'Allemand est l'Allemand. Nous ne doutions pas de sa haine ni de sa férocité."
1969, après son départ de la Présidence : "Que voulez-vous, Debré, on ne peut pas gagner toutes les batailles. Nous avons vaincu Vichy, nous avons vaincu l'OAS, nous avons vaincu la chienlit de 68, mais nous n'avons pas réussi à rendre les bourgeois nationaux."
"Le marxisme n'est pas une chimère. Ni Lénine. Ni Staline. Ni d'ailleurs Mussolini. La chimère, c'est le marxisme des intellectuels qui n'ont pas lu Marx."
"Sexe, le sexe, ils n'ont plus que ça à la bouche... Quand ils prononcent ce mot-là, sexe, sexe, sexe, n'entendent-ils pas crisser les ciseaux sur leur peau ?"
"Le pays est solide, il en faut beaucoup pour l'abattre. Quand ça arrivera, je ne serai plus de ce monde ou trop vieux. Et ils diront : Ah ! si de Gaulle était encore là. Mais quand de Gaulle était là, ils se liguaient tous pour lui barrer le chemin..."
Libellés : Bergman, Boyer forever, de Gaulle, I. Bergman
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