jeudi 14 juin 2018

Parenthèse.

"Apollinaire a aussi raconté ceci (…). Une dame fort jolie, grande admiratrice de Gourmont, c’est elle-même qui l’a raconté à Apollinaire, alla un jour voir Gourmont et se mit toute nue devant lui. Elle voulait, a-t-elle dit à Apollinaire, mettre quelque chose d’agréable dans sa vie solitaire. Gourmont l’arrête, lui dit : « Non. Rhabillez-vous. Vous viendrez un jour cet été… » Il y a là quelque chose de joli, en plus du renseignement psychologique."


Journal littéraire de Léautaud, 18 décembre 1913.