Ils ne nous veulent pas du bien...
Après une semaine où :
- on aura appris qu’un garde du corps du Président de la République passe des soirées avec un individu proche des auteurs des plus grands attentats qui aient eu lieu en France ces dernières années (imaginez qu’un garde du corps de G. Bush joue à des jeux vidéos avec un ancien logeur d’un participant aux attentats du 11 septembre, et qu’ils mettent ça sur Instagram), ce qui pose un certain nombre de questions (comment se connaissent-ils, depuis quand, a-t-on appris à ce garde du corps le B.A. - BA de son métier (ou n’a-t-il fait que la méthode globale…), pourquoi s’affichent-ils, etc.) ;
- il semble qu’il y ait quelque inquiétude sur la régularité des comptes de la campagne de notre Président, on a vu des Fillon se faire voler leur élection pour moins que ça ;
- mais où bientôt on ne pourra plus écrire tout cela en France soviétique, puisque, ce n’est pas comme l’affaire Théo, cela rentre dans la catégorie des « fake news »…
il n’est pas inintéressant de lire ces lignes d’un ancien homme de gauche, Jean-Paul Brighelli (https://blog.causeur.fr/bonnetdane/du-fascisme-democratique-et-autres-aleas-de-la-modernite-002231.html) - je suis bien sûr un peu sceptique sur l’opposition république - démocratie, mais co-signerais le reste avec plaisir :
"J’ai mis du temps à comprendre que les politiques scolaires ne visaient au fond qu’à accentuer cette séparation, et que l’argent déversé sur le bas avait pour but essentiel de préserver les privilèges d’en haut. J’ai mis du temps à admettre qu’on ne changerait pas le système scolaire sans changer de régime, en revenant à une république vraie et en balayant nos démocrates de façade — ceux qui tentent chaque jour de faire croire que populisme est un gros mot, sans doute parce qu’ils croient que le peuple est une menace. C’est même la seule chose dont ils ont peur.
Au fond, ce ne sont pas les partis « fascistes » qui présentent un vrai danger. Ce sont ceux qui se parent ostensiblement des oripeaux de la démocratie — pour mieux la contourner. Le danger, c’est l’extrême-centre. Depuis 50 ans, en Occident, aucun coup d’Etat n’est venu des extrêmes. Ils sont tous partis du centre. — sur le modèle de Louis-Napoléon Bonaparte : on se fait élire par des bourgeois, puis on prend le pouvoir en suspendant toutes les libertés. Le prochain, que je crois proche, fonctionnera sur le même modèle — ou il se contentera de changer la loi électorale et le mode d’élection des députés (et leur nombre) pour continuer à régner."
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