"Nom de Dieu !"
Cela pourrait être l'objet de variations proustiennes : "Nom(s) de Dieu : le nom", "Nom(s) de Dieu : le Dieu"... Un petit divertissement pour se réchauffer entre deux années et entre deux textes plus intellos.
Qu'Il vous bénisse !
(Quelques heures après.)
Oui, un peu de sérieux tout de même, il n'y a pas que la fesse dans la vie : je découvre chez le maître un excellent texte ("Ils parlent d'économie...") d'un certain Pascal Combemasle, publié par la revue du MAUSS (vers laquelle j'ajoute derechef un lien, cela faisait longtemps que j'oubliais de le faire).
Je rejoins par ailleurs tout à fait M. Dedefensa dans son bulletin d'hier : la meilleure preuve que c'est vraiment le bordel en ce moment, c'est qu'il y a trop d'hypothèses plausibles concernant les assassins de feu B. Bhutto. On vit une époque formidable !
- pour la peine, un peu de Cioran, et puis stop :
"J'ai longtemps cherché à deviner comment des hommes qui ne pouvaient pas devenir chrétiens et qui savaient qu'ils étaient perdus réagissaient à certains événements. Je trouve que notre situation, notre position, ressemble un peu à celle de ce temps-là, avec cette différence, il est vrai, que nous ne pouvons plus attendre aucune nouvelle religion. Mais à cette exception près nous nous trouvons dans la situation des derniers païens. Nous voyons que nous sommes sur le point de tout perdre, que nous avons peut-être même déjà perdu, qu'il ne nous reste pas l'ombre d'un espoir, pas même la représentation d'un espoir possible. En cela notre destin est beaucoup plus pathétique, beaucoup plus impressionnant, plus insupportable et du même coup plus intéressant. Il y a quand même cela de positif dans notre époque ; je la trouve extrêmement intéressante, presque trop intéressante. De sorte que d'un côté on peut être malheureux de passer son existence à une époque pareille, mais de l'autre c'est quand même merveilleux d'assister à l'approche du déluge. Cela m'aurait vraiment ravi d'être un contemporain du déluge." (1992)
- Félicitations à tous...
Qu'Il vous bénisse !
(Quelques heures après.)
Oui, un peu de sérieux tout de même, il n'y a pas que la fesse dans la vie : je découvre chez le maître un excellent texte ("Ils parlent d'économie...") d'un certain Pascal Combemasle, publié par la revue du MAUSS (vers laquelle j'ajoute derechef un lien, cela faisait longtemps que j'oubliais de le faire).
Je rejoins par ailleurs tout à fait M. Dedefensa dans son bulletin d'hier : la meilleure preuve que c'est vraiment le bordel en ce moment, c'est qu'il y a trop d'hypothèses plausibles concernant les assassins de feu B. Bhutto. On vit une époque formidable !
- pour la peine, un peu de Cioran, et puis stop :
"J'ai longtemps cherché à deviner comment des hommes qui ne pouvaient pas devenir chrétiens et qui savaient qu'ils étaient perdus réagissaient à certains événements. Je trouve que notre situation, notre position, ressemble un peu à celle de ce temps-là, avec cette différence, il est vrai, que nous ne pouvons plus attendre aucune nouvelle religion. Mais à cette exception près nous nous trouvons dans la situation des derniers païens. Nous voyons que nous sommes sur le point de tout perdre, que nous avons peut-être même déjà perdu, qu'il ne nous reste pas l'ombre d'un espoir, pas même la représentation d'un espoir possible. En cela notre destin est beaucoup plus pathétique, beaucoup plus impressionnant, plus insupportable et du même coup plus intéressant. Il y a quand même cela de positif dans notre époque ; je la trouve extrêmement intéressante, presque trop intéressante. De sorte que d'un côté on peut être malheureux de passer son existence à une époque pareille, mais de l'autre c'est quand même merveilleux d'assister à l'approche du déluge. Cela m'aurait vraiment ravi d'être un contemporain du déluge." (1992)
- Félicitations à tous...
Libellés : Apocalypse, Cioran, Combemasle, Defensa, Dieu, Ferréol, Marielle, Maubreuil, Proust, Séria, Voyer
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