mercredi 24 avril 2019

Les couilles, ce sont les femmes qui en parlent le mieux.

Comme je ne suis pas rancunier (la belle m’a bloqué sur Twitter, je n’en comprends pas la raison, j’imagine que j’ai fait partie d’une opération de bloquage massif coïncidant avec son nouveau rôle public), je vais citer Solveig Mineo ce soir, deux bons extraits de son interview à Breiz-Info (ici : https://www.breizh-info.com/2019/04/22/116616/solveig-mineo-femmes-feminisme-occident-grand-remplacement). Je ne suis pas d’accord avec tout ce qu’elle dit dans cet entretien, je vous transmets ce qui me stimule le plus : 

"La principale différence entre le féminisme de gauche et le féminisme de droite, c’est que le féminisme de gauche considère les violences misogynes comme une norme que l’on doit supprimer en déconstruisant notre culture, tandis que le féminisme de droite considère les violences misogynes comme des déviances que l’on doit supprimer en les réprimant. Le féminisme de gauche, c’est l’écriture inclusive et les campagnes de sensibilisation. Le féminisme de droite, c’est la prison et le charter. On notera au passage que les féministes de gauche font régulièrement du féminisme de droite sans le savoir quand elles réclament une meilleure répression des violences misogynes. Leur idéal, c’est la prévention, mais par pragmatisme, elles souhaitent la répression. Un peu comme les bobos de gauche qui ont pour idéal le vivre-ensemble mais qui, confrontés au réel, inscrivent leurs enfants dans le privé et se regroupent entre Blancs.

Ce n’est pas le féminisme qui a déclaré la guerre à l’homme blanc, c’est la gauche. Les féministes de gauche ne crachent pas plus sur l’homme blanc que les militants de gauche en général. Mon hypothèse est que la bourgeoisie française est décadente depuis un bon moment, que c’est elle qui a organisé le remplacement ethnique car elle méprise infiniment le bas peuple blanc et que pour éviter d’assumer la responsabilité de toutes ses trahisons, elle a fait en sorte de diluer les responsabilités dans la culpabilisation de la race blanche toute entière. C’est pour cela que la bourgeoisie de gauche a diabolisé la figure de l’homme blanc (l’oppresseur en chef, le responsable de tous les maux de l’humanité) et que la bourgeoisie de droite a diabolisé la figure de la femme blanche (la traîtresse absolue, la dinde superficielle américanisée, la destructrice de la famille).

Je suis effarée par la lâcheté de la « droite » française. Comment les politiques de droite osent-ils reprocher aux féministes de gauche d’esquiver le sujet de l’immigration, quand eux-mêmes refusent de parler de remplacement ethnique et dépensent une énergie folle en contorsions pour ne pas passer pour racistes ? J’ai des tas de choses à reprocher aux féministes de gauche, mais en attendant, ce sont elles qui ont créé la notion même de harcèlement de rue et qui se sont organisées politiquement pour vulgariser le sujet et mettre en place une répression pénale des diverses formes de harcèlement, que ce soit dans la rue, au travail, en ligne ou ailleurs. Il n’y a pas si longtemps que cela, la notion de harcèlement de rue faisait hausser les épaules à droite."


"Savez-vous quelle est la technique la plus efficace pour briser un homme de manière à le rendre incapable de se battre ? C’est le persuader que toutes les femmes de son peuple appartiennent déjà au camp de l’ennemi, irrémédiablement.

Les responsables politiques de la droite française bourgeoise ne parlent des féministes blanches que pour mettre en avant des paumées gauchistes qui se teignent les poils pubiens en vert fluo et qui militent pour les migrants. Dès que des féministes occidentales font quelque chose de sérieux, c’est silence radio. Quand, par exemple, les féministes se battent pour améliorer la répression pénale du harcèlement ou pour créer des maisons de naissance permettant d’accoucher plus respectueusement qu’à l’hôpital, la droite regarde ailleurs. Quand nous créons un mouvement féministe anti-immigration, la droite française a piscine. Nos soutiens parmi la droite institutionnelle se comptent sur les doigts de la main d’un lépreux.

La droite bourgeoise pointe constamment du doigts les féministes pro-migrants, alors que les associations pro-migrants les plus puissantes de France et d’Europe ne sont pas les associations féministes, mais les ONG chrétiennes et les associations de gauche.


Pourquoi cette focale sur les féministes de gauche pro-migrants ? Parce que quand on est lâche, il est confortable de répandre l’idée que tout est foutu, que les femmes de notre peuple ne méritent plus qu’on se batte pour leur sécurité, qu’il n’y a plus rien à sauver. La droite doit cesser de reprocher aux féministes de lui avoir volé les couilles qu’elle n’a jamais eues. Les électeurs de droite doivent cesser d’être les dupes de ces militants de l’impuissance."