Faurrisson encule Duras et Vidal-Naquet (ou ce qu'il en reste).
Vous comprendrez ce que signifie dans mon esprit ce titre en lisant ce texte d'Alain de Benoist, vieux de plus de dix ans. Si, sur la thèse, il ne vous apprendra rien - on peut même lui trouver, dans sa première partie, des relents debordiens un rien gênants, mais nous y reviendrons en temps utile -, sur la description de certaines pratiques, il est fort distrayant. D'autant que sa relative ancienneté permet de juger de l'évolution de certains depuis la parution de cette "Nouvelle Inquisition" - je pense notamment à l'hémorroïde stalino-sioniste Taguieff, dont le parcours fait irrésistiblement penser à ces gauchistes profitant des années passer à étudier le système capitaliste à fins de destruction, pour recycler ce savoir en se mettant au service dudit dystème. Le beurre n'a pas d'odeur !
"Un peuple va vers sa ruine quand les honnêtes gens n'ont plus qu'un courage inférieur à celui des individus malhonnêtes."
Signalons aussi cette série d'entretiens avec Robert Steuckers : 1ère partie ; 2ème partie ; 3ème partie. Si le personnage peut, à première vue, ne pas séduire plus que ça, ses informations sur la géopolitique ou la "Révolution conservatrice" ne sont pas dénuées d'intérêt.
Enfin, je souhaiterais vous soumettre un dilemme moral. Je reviens d'un pays scandinave où la moyenne bourgeoisie (c'est-à-dire la petite bourgeoisie aisée) est triomphante, c'est parfaitement étouffant, et je me demandais qui était le plus méprisable, du bourgeois qui a réussi et vous impose de façon ostentatoire un luxe qui n'a même pas la démesure pour excuse et qui n'a guère que le confort du (gros) cul dudit bourgeois comme justification ; ou du petit-bourgeois-qui-veut-devenir-moyen, qui rame et s'endette pour se payer le même écran plasma que son voisin, pour y regarder les mêmes merdes que lui. Les deux sont détestables, mais y a-t-il une différence à faire ? Je n'arrive pas à décider.
Allah vous bénisse !
"Un peuple va vers sa ruine quand les honnêtes gens n'ont plus qu'un courage inférieur à celui des individus malhonnêtes."
Signalons aussi cette série d'entretiens avec Robert Steuckers : 1ère partie ; 2ème partie ; 3ème partie. Si le personnage peut, à première vue, ne pas séduire plus que ça, ses informations sur la géopolitique ou la "Révolution conservatrice" ne sont pas dénuées d'intérêt.
Enfin, je souhaiterais vous soumettre un dilemme moral. Je reviens d'un pays scandinave où la moyenne bourgeoisie (c'est-à-dire la petite bourgeoisie aisée) est triomphante, c'est parfaitement étouffant, et je me demandais qui était le plus méprisable, du bourgeois qui a réussi et vous impose de façon ostentatoire un luxe qui n'a même pas la démesure pour excuse et qui n'a guère que le confort du (gros) cul dudit bourgeois comme justification ; ou du petit-bourgeois-qui-veut-devenir-moyen, qui rame et s'endette pour se payer le même écran plasma que son voisin, pour y regarder les mêmes merdes que lui. Les deux sont détestables, mais y a-t-il une différence à faire ? Je n'arrive pas à décider.
Allah vous bénisse !
Libellés : Benoist, Debord, Dernier Tango à Paris, Duras, Esclavage, Faurrisson, Steuckers, Taguieff, Vidal-Naquet
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