"La démocrachie partout..." (Fume, c'est du sioniste !)
J'avais prévu de vous parler d'autre chose ce matin, mais la lecture de cet article dans le numéro d'hier de Libération (un numéro dans l'ensemble sérieux, il faut l'admettre) m'oblige à changer mes plans :
"Les soldats israéliens ont agressé plusieurs fois des diplomates français.
La France humiliée par Tsahal.
Si Nicolas Sarkozy fait beaucoup d'efforts pour se rapprocher de l'État hébreu [note à M. Limbes : c'était écrit sans majuscule...], on ne peut pas dire que la réciproque soit vraie. À preuve la multiplication des « bavures » commises par les forces de sécurité israéliennes à l'encontre des ressortissants français en mission et soigneusement étouffées par le Quai d'Orsay. Lundi, la directrice du centre culturel français de Naplouse (Cisjordanie) a été sortie de son véhicule, jetée à terre et rouée de coups par des militaires israéliens près de Jérusalem. « Je peux te tuer » a lancé en anglais un des soldats. Sa voiture portait pourtant des plaques diplomatiques. Depuis, on lui a déconseillé de porter plainte pour ne pas « gêner » la visite de Nétanyahou. Mardi, c'est le directeur du centre culturel de Jérusalem-Ouest, Olivier Debray, qui, à bord d'un véhicule pourvu de plaques consulaires, a été insulté par des policiers.
D'une façon générale, le corps consulaire français se plaint de la violation régulière par les policiers et les soldats israéliens des usages consulaires. Le 11 juin 2008, Catherine Hyver, consule adjointe à Jérusalem, avait été retenue dix-sept heures sans une goutte d'eau ni une miette de pain par la sécurité israélienne à un point de passage de la bande de Gaza.
Mais l'incident le plus choquant est l'occupation du domicile de l'agent consulaire français, Majdi Chakkoura, à Gaza pendant l'attaque israélienne de janvier. En son absence, les soldats israéliens ont complètement ravagé les lieux - pourtant signalés à l'armée israélienne -, volé une grosse somme d'argent, les bijoux de son épouse, son ordinateur et détruit la thèse sur laquelle il travaillait. Et ils ont souillé d'excréments le drapeau français. Le Quai d'Orsay n'a là encore élevé aucune protestation. Une occupation semblable s'est produite au domicile d'une professeure [aïe ! Libé !] palestinienne du centre culturel français. Avec ce tag écrit en français sur la bibliothèque dévastée : « Sale arabe, ont va revenir te tuer ». C'est, dit-on à Gaza, la faute de français - le « t » en trop - qui a choqué l'enseignante." (Jean-Pierre Perrin)
Contrairement à ce qu'écrit l'auteur, ce sont les premiers incidents les plus choquants, car ils participent d'une volonté réfléchie d'insulter les Français. Ce qui s'est passé à Gaza, tout désagréable que cela soit, peut à la rigueur relever du comportement « normal » d'une armée d'occupation. Quoi qu'il en soit, on admirera le soutien du Quai d'Orsay à ses collaborateurs, et surtout, on imaginera ce que l'on aurait entendu si de tels incidents venaient de soldats syriens ou iraniens. Sans doute la merde juive a-t-elle une odeur plus agréable que la merde arabe (ou musulmane, ou arabo-musulmane...).
Il est vrai que l'on ne discute pas les goûts et les couleurs. Après tout, nous avons un président qui passe sa vie à conchier notre pays, pourquoi les autres se gêneraient-ils ?
Passons. Je profite de l'occasion pour vous signaler ce texte de R. Steuckers, remontant à 1988 et toujours actuel.
Long live rock !
Libellés : Sarkozy, Sionisme, Steuckers, Sutpen, TCE, The Who, Voyer
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